Si ces scènes peuvent fasciner sur des chaînes-info, montrées en boucle, quand elles y sont arrangées en spectacle, en récit, ce n'est pas le cas dans la rue. C'est autre chose.
Photographier le cortège ne dit que la surface ce qui s'y passe. Y enregistrer la parole serait plus efficace, montrerait la colère, l'exaspération, les frustrations, la répugnance; les mots y sont très souvent crus, radicaux.
Ces images, je ne les donne pas comme un reportage, plutôt comme des allégories. A travers les gestes de quelques-uns, elles donnent une forme à ce qui est retenu chez les autres; elles objectivent ce qui fermente dans les esprits, les cœurs.
Photographier le cortège ne dit que la surface ce qui s'y passe. Y enregistrer la parole serait plus efficace, montrerait la colère, l'exaspération, les frustrations, la répugnance; les mots y sont très souvent crus, radicaux.
Ces images, je ne les donne pas comme un reportage, plutôt comme des allégories. A travers les gestes de quelques-uns, elles donnent une forme à ce qui est retenu chez les autres; elles objectivent ce qui fermente dans les esprits, les cœurs.
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